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Partout où je vais
02:23
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Partout où je vais j'vois des peuples qui luttent
L'un a construire l'empire l'autre a protéger sa hutte
Mais partout où j'vais dehors j'suis pas chez moi
Encore moi chez toi parce-que chez toi y'a un toit
Partout où j'vais on me parle de haine et crime
J'entends des cris on me montre du sang pour me sentir victime
Mais quand j'y vais j'ferme les yeux j'ouvre ma valise
J'vois des gens qui sont heureux et qui s'organisent
Partout où j'vais, j'vois les vaincus , les vainqueurs
Ceux qui vivent de vin et de cul, ceux qui vivent avec le coeur
Ceux qui vivent dans la rue, ceux qui vivent avec l'heure
Ceux qui sont perdus et ceux qui en sont l'auteur
Partout où j'vais, j'prend plus le temps
Dans ce monde faut grandir vite et grandir content
Gravir l'échelle et ne jamais passer dessous
Se dire qu'la vie est belle même si t'as jamais de sous
Partout où j'vais j'vois, j'vise , j'veux, si j'le vaut j'le vis
Si j'la veux je l'évite mais quand j'les vois j'menvie
Partout où j'vais c'est la guerre pour une parcelle de gazon
Même les enfants du goudrons finissent en prison pour du gazon
Partout où j'vais , j'vois l'homme réapprendre c'qui a été oublié
J'me dit tout se résume à ça, que la roue a mal tourné dans le sablier
Mais partout où j'vais j'me dit que rien se résume
Ici c'est la coutume il faut un mot une masse et un volume
Partout où j'vais j'demande au monde de m'instruire
Au fond ma tête est vierge même si mon coeur veux se reproduire
Car lui seul sait et tâche de jamais me mentir
Quand la tête s'évade le poids du coeur est là pour m'faire ré-atterir
Partout où j'vais, j'minquiète la tête vide entre les deux mains
Pourvu que mon assiette soit pleine demain
Partout où j'vais je cherche ce qui fonctionne
Aucune vérité existe sauf celle qu'on lui donne
Partout où j'vais j'me suis toujours retourné le cerveau
Au pourquoi du comment, alors que tout est sans mots
Sans maille, sans balle dans un monde qui râle
Quand certains hommes baillent devant un billet de 100 balles
Partout où j'vais j'sais qu'il existe des saints
Mais ici c'est un pour tous et tous contre un
Les mots voyagent tout en transportant la clé
Pourvu que les gens s'ouvrent partout où j'irai
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2. |
Fearless Empire
04:48
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3. |
Le savoir est une Larme
03:50
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J'ai tellement pleuré pour mes frères mes soeurs et moi-même
Même le temps n'y fera rien, rien à faire moi j'vous aime
M'aimerons ceux qui me comprendront mais on est beaucoup
Beaucoup le savent mon coeur est grand l'amour rythme mon pouls
Pourris certains le sont, pour rien au monde ils changeraient
Nos vies s'adapterons , t'inquiètes qu'ils savent nous changer
Changer nos couches car tout le monde se chie dessus
Sauf que maintenant c'est plus nos parents qui nous mettes des tapes aux culs
'Culé de fils de pute, qui trafique des enfants de la rue
Ruées de coups sur des femmes, ensanglantées les terres de ceux qui vivent nus
Nuées de conneries dans nos livres d'histoire
Histoire de faire passer la pilule pendant que des gamines tombent enceintes le soir
Encerclé j'me sent encerclé dans un cycle qui ne sert a rien
Ca sert à rien de se plaindre mais je plains ceux qui vont bien
Bien entendu je parle de soumis, ceux qui soumettent l'idée que ça va
Mais ça va un temps, tant que personne tend la main tout s'en va
S'en vont maintenant les belles histoires de mon enfance
Aujourd'hui maman prend des médocs, papa sombre dans l'errance
Les familles se déchirent, on a plus rien pour se souder
Y'a que quand les p'tits sont malades qu'on fait semblant de s'aimer
Semer des graines dans le ventre des mères sans assumer les peines
Un jour se tailler les veines, comprendre qu'sa mère est une reine
Couler des pleurs parce-que c'est dur de dire je t'aime
Jeter l'éponge tout ça parce qu'on plante sans savoir si on sème
J'ai tellement pleuré pour mes frères mes soeurs et moi-même
Même le temps n'y fera rien, rien à faire moi j'vous aimes
M'aimerons ceux qui me comprendront mais on est beaucoup
Beaucoup le savent mon coeur est grand l'amour rythme mon pouls
Mes textes chialent l'encre d'un homme en colère
J'encourage ceux qui ont encore la rage de prendre le temps d'écrire des vers
La vérité c'est qu'il est dur de savoir qu'on sauvera pas le monde
Alors pour nos enfants dites leur que la terre est belle si on s'arrête une seconde
Dites leur qu'il y a des hommes qui seraient prêts à détruire leur berceau
A violer des mères, certains diront à ta naissance t'es pas beau
Dites leur qu'on a brûlé leur terrain de jeux, qu'il n'y a plus de notion de mal et de bien
Qu'il respirera la fumée de la bagnole qu'a écrasé son chien
La vie c'est des va et viens et trop peu de ça va alors salut
Et trop s'en vont alors viens la solitude
On ne sais pourquoi on foule ce monde où tous s'en vont tout s'en va
Ici bas j'ai trouvé mon combat
On fait que tourner en rond dans un monde qui ne dors jamais
Nous laisser croire qu'on a besoin de sommeiller
Du sommeil, du lit devant la télé devant des somaliens en famine
Mais on fait mine de rien, rien est plus important que plaire à sa copine
Epine dans le pied , coup de pine dans le pieu
Certains se battent seuls, d'autres se cachent a deux
Chacun ses soucis, car sans souciance celui qui sais ne saurait se taire
Sur terre c'est dur de s'unir et même quand on s'aime c'est amer
J'ai tellement pleuré pour mes frères mes soeurs et moi-même
Même le temps n'y fera rien, rien à faire moi j'vous aime
M'aimerons ceux qui me comprendront mais on est beaucoup
Beaucoup le savent mon coeur est grand l'amour rythme mon pouls
Le monde dort, putain le monde s'endort à poings fermés et bouches cousues
Cousin d'orient pleure culture d'Afrique se meure même la mort traîne la rue
Traîner les grolles dans le bitume
Faire saigner le ciel pour y récupérer les plumes
Plumer, j'me suis fait plumer, emballer, encaisser
On m'a retiré, vendu acheté remboursé
J'avale la fumé, je tousse et chie des billets
Vocabulaire du mec qu'a rien dans la tête mais tout dans l'assiette
Ce que je ressens des millions le vivent , tous sur le qui-vive d'une meilleure vie
Vivre c'est prendre le temps de comprendre c'est dire qui je suis, c'est dire merci
Remercier les proches, chier sur les porsches , les mains dans les poches
Prendre soin des mioches et ne jamais oublier que la mort s'approche
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Emergency
06:59
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Ordonnance Sans Cachet
03:27
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En psychiatrie, ils auraient donné mon nom à une maladie
Le malade imaginaire, imaginant qu'un rien puisse lui plaire
Un rien c'est ce qu'on a, être tout et rien à la fois
Avoir la foi, se pourrir le foie, fautif , c'est pas moi c'te fois
Faire ce qui me plait dans un décor qui me déplait
Une plaie dans le coeur , pour mes frères et soeurs, mais qui sais
Demain est chargé d'émotions , j'contrôle ma haine en dévotion
Dévoué pour les miens, je m'accroche, mes proches valent du pognon
Clair comme de l'eau de roche, j'vide mes poches quand le doute s'approche
Toujours dans l'attente que le monde change , c'est là que je m'accroche
J'y crois , jsuis croyant en tout ce que l'homme peut croire
Mais j'applique rien tant que je me suis pas regardé devant le miroir
J'ai mal pour tout le monde surtout quand personne s'écoute
J'vois le mal partout, et j'sais que je suis pas le seul qui doute
Ici on te dira que c'est une dépression et qu'il faut bouger
Et le soir ils s'enfilent une bonne pression , leur chagrin figé
Je reste ici , car ici c'est la terre et c'est chez moi
Rien d'autre ne vaut ce que j'ai acquis ici bas
J'ai compris , que j'suis un con incompris, que certains ont du mépris
Mais qui prie, pour qu'on les comprennes, la haine tourne, et le pire c'est qu'il sont surpris
Surprise, prise de conscience , la science a tord, et ça se ressent en Syrie
Ecoute ce silence entre les cris, y'a pas que des gamins qui rient
Y'a même pas de riz, putain c'est la crise et tout le monde crache
Mais on t'analysera la salive et tu goûteras a la bombe H
Achète ou crève, moi mes rêves ca se passe dans la nature
A poil, en musique, pas de guerres pour un brin de verdure
Mais ici des immeubles face à face pour qu'on se haïsse
Car le premier qui prend trop de place devient le vice
Bloc de béton habite une population en surnombre
Mais pas le choix, faut nourrir des ventres dans des pièces sombres
J'regarde mon nombril et j'pense a mes anciens
Aujourd'hui je suis content d'être malade, car j'me suffit avec rien
En psychiatrie, ils auraient donné mon nom à une maladie
Le malade imaginaire, imaginant qu'un rien puisse lui plaire
Un rien c'est ce qu'on a, être tout et rien a la fois
Avoir la foi, se pourrir le foie, fautif , c'est pas moi c'te fois
J'serre les poings, pour me sentir vivant et ne pas rester dans mon coin
Isolé dans la came, la camisole, sans que tu te rendes compte de rien
Ouvre les yeux, et demande toi pourquoi, avant, tout allait mieux
Hein ? pourquoi ?
Parce-que tout seul dans un appart, c'est dur de pas se sentir écarté
La vie te fous des tartes, et te mets en apparté
A part toi, tu penses bien sur que personne peut te sauver
Mais te sauver de quoi ? si seulement toi tu le savais
L'information nous tue à petit feu , renforce les failles entre les frères
Fou fêlé , va falloir foutre le feu, forger le fer
Fiston, les actions que tu mènes ne riment pas avec haine et violence
Quand tu comprendras ton prochain le changement aura du sens
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6. |
Ce que l'on gueule
03:40
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Ma tête pensante oppressée méprise la presse,
Qu'on Presse la vérité sur du papier , j'vous le laisse
pour moi on ne tourne pas la page à ce qui se passe dans le monde
Ecran plat, téléphone plat, une réalité plate pourtant la terre est ronde
En clair, rien ne change dans nos enclos
Et on me clouera le bec, d'un coup sec si dans mes rêves j'vise trop haut
Que c'est bon de gueuler tout les cris méritent d'être entendus
Le cri d'fond de récré, et tous ceux qu'on a perdu
Perdre c'est vrai qu'il faut apprendre, mais personne m'explique les règles
J'bouffe le goudron comme un pigeon alors que moi j'voulais être un aigle
Aider le monde à se rappeler qu'on n'est pas que des bouts de papiers
Une identité ne se gagne pas, y'a que la connerie qui mérite d'être expulsée
Je suis pas français, européen, terrien ou j'sais pas quoi
Je suis vivant, et c'est bon de le savoir à chaque fois
Faut beaucoup d'humour dans ce monde car l'amour se traite avec l'humeur
Chaque jour l'orage gronde, mais il ne pleut que dans nos coeurs
Des pluies sales , des torrents qui amassent la foule
A se rassembler dans des salles, écouter ceux que la plume défoule
Et on gueulera toujours qu'être libre est un droit fondamental
Que le 1 est notre nombre celui du corps de l'esprit et du mental
Et on gueulera toujours qu'être libre est un droit fondamental
Que le 1 est notre nombre celui du corps de l'esprit et du mental
La tête pense , galipette danse, mais c'est l'esprit qui dirige
Le corps se lie à ça, avale les cachetons que le mental lui oblige
Ca m'fout le vertige , de voir des mômes dépressifs au collège
Presser d'fumer un spliff , croyant que la rue les protège
Ca fait des bandes de potes, des gangs sur des bancs , mais pas de boycott
Ici les yeux se frottent , les bouches baillent depuis un bail il flotte
De tous les étages de ces putains bloc de béton
La jeunesse rage, c'est embêtant mais les gens ont peur , alors on laisse béton
J'laisse pas tomber, même si le monde est sombre
Pour nous beaucoup sont tombés car la lumière n'agit que dans l'ombre
Avoir les nerfs de plomb et soutenir ceux qui les pètent
On est des bêtes sans but, qui buttent des bêtes sans luttes
Chut, écoutes , sur ta route écoutes, et ne doute jamais
De ceux dont le coeur t'on dit un jour qu'ils t'aimait
La vie est courte, et l'amour à 7 milliards de projets
Puisse un jour l'homme comprendre qu'il peut tout changer
Et on gueulera toujours qu'être libre est un droit fondamental
Que le 1 est notre nombre celui du corps de l'esprit et du mental
Et on gueulera toujours qu'être libre est un droit fondamental
Que le 1 est notre nombre celui du corps de l'esprit et du mental
Putain j'tremble quand je chante, j'transpire ce qu'il y 'a de pire
Que tout les dieux m'enchante pour qu'un jour je puisse guérir
Déraciner toute cette haine qui pousse sur nos plaines
Elle nous retire les saints, comme un bébé et une mère lointaine
Et on grandit, sans manger des fois on grandis , j'men fous de ce que les grands disent
Ces gens là sont toujours couleur grise
Qui vivent que pour tes cartes grises, cartes bleues, un appart' gris et un peu de ciel bleu
Pourvu qu'on finisse nos jours à deux
A 3 , a 4 construire une famille et toujours se battre
Aimer les siens, leur dire qu'ici tout va bien , batte à la main,
Rien à battre, on verra demain, ici tout va trop vite
La suite est à celui qui s'excite pour que jamais la vie ne le quitte
Et on gueulera toujours qu'être libre est un droit fondamental
Que le 1 est notre nombre celui du corps de l'esprit et du mental
Et on gueulera toujours qu'être libre est un droit fondamental
Que le 1 est notre nombre celui du corps de l'esprit et du mental
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7. |
Sub Cry
05:00
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8. |
Sky Waves
06:13
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9. |
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10. |
Un jour, Cent doutes
04:20
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Milles doutes sous les étoiles, faut qu'on mise tout sur notre étoile,
nul sais d'où vient le mal qui tape dans l'mille défiant la morale
Finalement on est des pantins , le tympan affuté,
Aiguisé le beat fait péter, un mélodrame, une fin amputée
Comme une femme qui perd ses mômes, le coeur sur la paume
Mais y'a plus de main, plus de demain on se lasse de l'humain
L'avenir c'est loin, j'pense déjà à hier, s'avouer qu'on étais bien
Saliver le soleil levant , levant le point savourant rien
J'veux plus rien à part les miens,conscient de les avoir eu entre mes mains
Entre mes mots j'parle d'eux , sinon je parle de rien
C'est grâce eux que je vis , faire le bien pour eux,
Offrir un peu d'envie , s'offrir l'avenir devant les yeux
Devant mes yeux y'a ce voile , et ces gens qui râlent
Qui disent que tout va mal , et qui mettent les voiles
Perso, J'suis pèlerin de la pensée qui pense haut
Des kilomètres dans ma tête, une feuille et un stylo
Styliste de l'espoir j'déguise la haine en victoire
Devant le miroir, j'ai plus peur du noir
Et quand il est tard sur le balcon levant le regard
Je prie les astres, le ciel est vaste, les anges seraient-ils en retard ?
Milles doutes sous les étoiles, faut qu'on mise tout sur notre étoile,
nul sais d'où vient le mal qui tape dans l'mille défiant la morale
Finalement on est des pantins , le tympan affuté,
Aiguisé le beat fait péter, un mélodrame, une fin amputée
Comme l'arbre qui devient souche, et m'retire l'air de ma bouche
Entre les cris, et les crayons qui les retouches
on entend le bruit des cartouches, et c'est mon coeur qu'est touché
Chaque fois que l'espoir se meurt, je prie pour celui qui viens d'être accouché
Accroché à sa mère, maman merci d'être là pour moi
Si je tombe et que tes mains sont usées il y'aura toujours tes bras
ah ça, si ce n'est que t'as plus le temps pour moi et t'es loin
je sais, faut manger, mais je serais ton ventre vide au coeur plein
Plein d'entre nous se font abattre, et y'a pas que l'état qui stigmatise
Les gens soufflent et ça ramène des sales rumeurs pendant la brise
Mais sans essayer de comprendre le monde on ne peut le changer
Si tu as un problème avec l'étranger, va chez lui, il peut te changer
On est son propre étranger qui suis-je , où vais-je ?
Un jour c'est gris, un jour c'est bleu, la vie un étrange manège
Et sans pièce ici il ne tourne pas , à part en rond pour pas un rond
Parer au pire, j'préfère y jouer que de mourir de toute façon
Milles doutes sous les étoiles, faut qu'on mise tout sur notre étoile,
nul sais d'où viens le mal qui tape dans l'mille défiant la morale
Finalement on est des pantins , le tympan affuté,
Aiguisé le beat fait péter, un mélodrame, une fin amputée
Comme les têtes qui partent , les hommes têtus qui parlent,
Faut s'faire entendre dans ce monde, allé gueule avant qu'on t'écartes
Les jambes avant t'faire violer, ça crie dehors tu fermes les volets
Enfermé, t'affirmes que tu voudrais t'envoler
Virevolter ses idées alors qu'on vit révolté
Vivre sans le temps, alors qu'on fait tout pour le récolter
Colt 45 ça joue les cowboys dans la cour de récré
Les rues sont une récréation ou les actions sont sacrées
On fait des sacrifices pour son fils, même si il détient le vice
D'être un enfant complice, on s'en fiche
Faut pas oublier qu'on choisi pas d'être là mais une fois ici
On peut donner le choix , est-ce que ce monde pleure ou est-ce qu'il rit ?
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11. |
Enfant
03:44
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Enfant, j'suis qu'un enfant enfin c'est c'que j'me dis
Petit j'voulais être grand mais j'avais rien compris
Y'a rien à envier, on est jamais satisfait
Un jouet qu'on va jeter comme une femme qu'on va user
Difficile de pas grandir quand le monde vous regarde de haut
Les grands hommes jouent avec la nourriture et nous avec les mots
Petit, on joue dans des immenses bacs à sable
Pendant que nos parents bataillent pour un immeuble stable
De quoi dormir, alors qu'on rêve déjà tous les jours
Pouvoir offrir, car ils veulent le confort avant l'amour
Mais ils remarqueront vite que sans berceau il y a les bras
Que les parfums d'une mère sont les meilleurs draps
Où est la main qui caressait mes cheveux lorsque j'avais peur
J'ai jamais lavé tes peines pour garder ton odeur
Je regarde parfois en arrière pour nous voir heureux
Merci mère, merci père je suis si chanceux
Ils donnent nos premiers mots , papa, maman
Mais ils ne seront prononcés que lorsqu'ils seront absents
Ils sont la main qui accompagne nos premiers pas
Tout le monde sais ça
Au pied du mur j'ai vu cet homme en chien la peau sur les os
Envieux des hommes debout, envieux de ceux qui sont beaux
Il regarde les costards défiler sans être accosté
Les costumes des grands, des belles femmes déguisées
T'es rien mais avant tout élève, s'élever pour pouvoir élever
Dans un monde où plutôt une cour de récré
Où l'on se compare sans cesse, juger dans le stress
Au premier pas on s'embrasse au dernier on se confesse
On passe du biberon à la bière, du bac à sable au ciment
On fume d'la paille pour rire puis du goudron en calmant
Puis on se calme, on pleure , on réfléchi
Comment partager aux autres ce que l'on a enfin compris
Pendant que d'autres prient d'autres déploient leur ailes
J'suis sûr que les anges ne sont pas tous au ciel
Enfant, j'suis qu'un enfant enfin c'est c'que j'me dis
Petit j'voulais être grand mais j'avais rien compris
Y'a rien à envier, on est jamais satisfait
Un jouet qu'on va jeter comme une femme qu'on va user
La conscience collective, j'existe, t'existe même si on s'esquive
Quand je marche en l'air toi tu regardes par terre , et si là maintenant je perd ma salive
C'est pour qu'un beau jour toi et moi on vive
A tous les enfants qui grandissent trop vite
Qui ne remarquent pas que les jouets les quittes
A tous ceux dont leurs parents partent et que leurs coeurs s'effritent
Toi qui ne crois plus en rien à part la valeur des tiens
Tiens, l'amour d'un inconnu qui grandit pour le bien
Bien ou mal, tes pensées seront toujours innocentes
Pleines de sens, cris tes larmes pour qu'elles soient saisissantes
Toi qui naquis dans ce monde dans quelconque situation
De là où je t'écris être libre est une obligation
La liberté est la définition de notre emprisonnement
Faut penser ensemble, l'espoir est un rassemblement !
Nos enfants sont les enfants de chacun
Leur mettre des barrières de principes ne sert a rien
On lui dit de pas parler aux inconnus mais qui s'connait ?
Moi j'suis l'inconnu de quelqu'un et qui m'connait ?
La mains sur ses yeux ne l'empêchera pas d'être curieux
Ne cachons pas ce monde que nous croyons mieux
Mieux vaut montrer au futur toutes ces possibilités
Leur donner une conscience et agir avec habilité
Terrible cette sensation de se sentir seul au milieu de la foule
L'inconscient se défoule en mettant des coups de boules
Boule au ventre parce-que maman ne rentre pas
Papa ou pas l'enfant se construira sans toi
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12. |
Tartine de Dub
04:32
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13. |
Super Nova
08:40
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